Sur les cimes

Sur les cimes des montagnes,
Frémissant et léger,
Le vent complice chantonne,
Chante des airs enivrés.

Les cœurs, embrasant tendres,
Gagnés par ces élans,
Se hissent au ciel pur,
Floodés de doux et flamboyants.

Et là-haut, attirés,
Les oiseaux glissent vers l’or,
Dans ce macrocosme, la vie,
Se dévoile, douce encore.

  • Gustave Kahn